samedi 3 décembre 2011

7/ LiFEBOOK ADDiCT


Ça fait un moment que je me dis qu'il faut que j'arrête Lifebook. Comme on se dirait qu'il faut arrêter la clope ou l'abus d'alcool. Pourquoi ? Parce-que ça me prend tout mon temps. Du temps que je pourrais consacrer à des choses plus constructives. Encore que maintenant je ne vois plus trop l'intérêt de construire quoi que ce soit.

Je suis tombée dans le réseau comme on tombe dans une drogue dure. Sans m'en rendre compte. Sans y prendre garde. En y allant un peu plus tous les jours. En goûtant toujours plus au plaisir d'être connecté. Je me doute que cela peut paraître un peu fou.

A quoi tient ce plaisir ?
A l'interaction avec d'autres individualités, au sentiment de reconnaissance et d'identité à un groupe. Je lis des articles, je visionne des reportages et pour donner aux autres l'envie de les consulter à leur tour, j'en fais un petit résumé ou j'invente une accroche que je place en chapeau du post. Si le chapeau est attirant, parlant ou drôle, je récolte beaucoup de likes et de commentaires. Les autres montrent par là qu'ils apprécient mon humour, mon esprit de synthèse ou bien ma connaissance d'un sujet censuré ou traité de façon mensongère par les médias de masse.

Il faut dire que j'y mets tout mon cœur et que j'ai trouvé en Lifebook le moyen de transmettre tout ce que je sais du fonctionnement du monde. C'est en opposition totale avec la version officielle. Que ce soit l'origine des guerres, le cancer, l'alimentation, le sida, la résistance, les personnalités ostracisées, rien ne concorde. Nous vivons une ère de mensonges généralisée. « A une époque de supercherie universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire » disait Georges Orwell. Rien n'a changé en 60 ans. Avec l'amélioration des techniques de propagande et une connaissance plus aigüe du fonctionnement psychologique de l'individu et des foules, les choses auraient même tendance à empirer... Je suis de toute évidence une révolutionnaire. Dans l'âme. Car dans la réalité, je ne suis qu'une fourmi bien enfermée dans sa case, parlant à d'autres fourmis, elles-mêmes enfermées. Nous babillons pendant que le monde tourne. Absolument inoffensifs. * Soupir *

Grâce à Lifebook, on a donc le plaisir d'être remercié pour ses analyses, ses connaissances et son audace. Cela fait du bien à l'égo. On se sent moins seul aussi dans sa vision du monde non conforme. C'est tout le plaisir d'appartenir à une communauté. Nous sommes tellement atomisés dans nos vies étriquées. Tellement minoritaires au milieu des moutons qui avalent comme un seul homme des énormités rabâchées à longueur de J.T...

« Un mensonge suffisamment répété devient une vérité » clamait Hitler. Il aurait fait de plus vieux os dans la publicité que dans l'armée celui-là ! Mais son destin l'appelait sans doute. Avec le sang des Rothschild dans les veines, il n'aurait pu se contenter de vendre du dentifrice. Il aurait sans doute pensé à y intégrer du fluor, remarque, comme il l'a fait ajouter à l'eau destinée aux prisonniers des camps de concentration pour les rendre plus dociles. Les industriels s'en sont chargés. Les bonnes idées ne se perdent pas !

Bref. L'aspect communautaire du réseau est donc très important. Nous faisons "corps" et nous nous le rappelons tous les jours. Le bouton "like" sert à ça, en plus d'indiquer qu'on apprécie un contenu. Il arrive régulièrement que je like un document que j'ai déjà vu, juste pour signifier mon attachement à celui qui le poste. C'est une sorte de petit contact affectueux qui dit : je soutiens tes publications parce-que je t'apprécie. C'est ce que j'appelle la "philosophie du like"...


< A suivre... >